Pierre-Jean Rémy

pseudonyme de Jean-Pierre Angremy

Diplomate, administrateur, romancier (Angoulême, 1937 - Paris, 2010)

Pierre-Jean Rémy, "monté" à Paris très jeune pour y faire de brillantes études ( droit, sociologie et Institut d’études politiques, assistant de Herbert Marcuse au Massachussetts, puis ENA), aime revenir dans "sa" ville d’Angoulême passer ses vacances chez ses grands-parents rue Paul Abadie, près de la préfecture.

Entré au Quai d’Orsay en 1963, sa carrière de diplomate le conduit à Hong-Kong, Pékin, Londres et Florence.
En 1971, il obtient le prix Renaudot et un immense succès avec son roman Le Sac du palais d’été (Gallimard). Dès lors, ce bibliophile mène une double carrière de diplomate et d’écrivain prolifique, accordant, paraît-il, plus d’importance aux lettres qu’au courrier...

Il devient directeur de la villa Médicis à Rome de 1994 à 1997, puis président de la Bibliothèque nationale de France jusqu’en 2002.

Il est l’auteur de près de soixante-dix livres ; chaque nouveau poste lui offre une nouvelle matière romanesque. L’Académie française lui décerne son Grand prix en 1986, pour Une Ville immortelle (Albin Michel).
En 1988, il devient membre de l’Académie française, succédant à Georges Dumézil au dixième fauteuil.

Dans Les Enfants du parc (Gallimard,1977), Rêver la vie (Gallimard, 1975), Annette ou l’éducation des filles (Albin Michel, 1988) et Qui trop embrasse (Albin Michel, 1993) Pierre-Jean Rémy évoque la Charente qui est honorée de le recevoir, en 1984, dans sa "petite" Académie d’Angoumois, au fauteuil n° 18, précédemment occupé par Roger Noël-Mayer. En 1994, il signe la préface du livre Les Grands Charentais (Le Croît vif).

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