Mary Cressac
Femme de lettres (La Rochefoucauld, 1900 - Soyaux, 1969)
Professeur d’allemand, elle consacra sa thèse de doctorat ès lettres à l’Étude sur L’Hypérion d’Hölderlin (Armand Colin, 1928).
Elle écrivit des chroniques régulières pour la Charente-Libre sur " la Charente à Paris " et publia aussi des romans : Arrière-saison (Mont-Blanc,1949), Demain est mort (France éditions, 1954, préface de Jean Rostand) et Grélé des Indes.
Mais c’est surtout en poésie qu’elle s’exprima avec le plus de force : Le Lion ailé, recueil de souvenirs de Venise couronné par l’Académie française, et des impressions de Charente avec Les Ombres s’allongent ou L’Échelle d’or (Coquemard,1964, préface de Mme George-Day).
Son dernier ouvrage est une promenade poétique sur Les Remparts d’Angoulême.
Elle est également auteure d’une biographie : Le Docteur Roux, mon oncle (L’Arche, 1952, préface des frères Tharaud).
En 1960, l’ensemble de son œuvre fut couronnée par l’Académie française.
« Sa poésie est parcourue du frémissement de l’inquiétude, mais elle ne perd jamais la vigueur du plus constant courage. Elle est mélodieusement poignante dans l’expression à la fois nostalgique et ardente de la passion. » Mme George-Day (pseudonyme d’Yvonne Debeauvais).
Membre fondatrice de l’Académie d’Angoumois, elle en devint le premier chancelier en 1964 lorsque, ayant quitté Paris, elle s’installa en Charente.