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Simone François-Porché
née Pauline Benda, dite Madame Simone.
Comédienne et écrivain (Paris, 1877 - Montgeron, 1985)
Particulièrement douée pour le théâtre, elle épouse, très jeune, son professeur, l’illustre comédien Le Bargy. C’est lui qui lui donne le pseudonyme de Simone qu’elle gardera toute sa vie.
Un second mariage la fait devenir Madame Claude Casimir-Perrier ( fils de l’ancien président de la République). Enfin en 1915, Simone et le Cognaçais François Porché unissent leurs deux vies malmenées en ce début de guerre, lui évacué presque mourant des Flandres, elle meurtrie par la mort au combat du lieutenant Henri Fournier (Alain Fournier en littérature) qu’elle aimait passionnément.
Elle fit ses début au théâtre en 1902 et joua des pièces d’Henry Bernstein, Luigi Pirandello, Henry bataille, Georges de Porto-Riche et François Porché, son dernier mari.
Elle succéda à Sarah Bernhard dans le rôle de l’Aiglon d’Edmond Rostand et participa à la création de Chanteclerc en 1910 dans le rôle de la Faisane.
Elle commence à écrire à quarante-sept ans. Après un premier roman en 1930 : Le Désordre, suivent : Jours de colère, Le Paradis terrestre, le Bal des ardents, Québéfi, Sous de nouveaux soleils (évoquant la mort d’Alain Fournier).
Elle compose aussi des pièces de théâtre dont La race errante dédiée à l’âme supérieure de son père vénéré ; la première représentation a lieu à l’Odéon, avec Pierre Fresnay.
Durant plusieurs années, elle se consacre à des émissions de radio. Elle devient membre du jury Fémina à la mort d’Anna de Noailles (1933).
En 1960, elle obtient le grand prix de littérature de l’Académie Française.
Lors de la fondation de l’Académie d’Angoumois en 1964, elle accepte d’en être chancelier.
Pour en savoir plus sur la longue vie (108 ans) passionnante de cette femme exceptionnelle, voir le livre de Michel Forrier : Madame Simone, des théâtres parisiens à l’Académie d’Angoumois, (le Croît vif, 2008, postface d’Andrée Marik, fondatrice de l’Académie d’Angoumois à ses côtés).